Septembre
En septembre on commence à penser au boulot plus sérieusement, on participe à des réunions pour accueillir de nouveaux bénévoles, réunions pour préparer les ateliers annuels qui vont débuter prochainement, présenter de nouveaux projets... Bref, on rencontre de plus en plus de bénévoles qui participent avec application et responsabilité à la mise en place des actions de l'association. Je suis étonnée du nombre de jeunes qu'Emir et les autres ont réussi à embarquer dans leurs projets. Niveau communication, il y a du boulot pour rester cool tout en étant sérieux, inciter et responsabiliser, non vraiment, je suis impressionnée ! Personnellement, mon niveau de turc ne me permet pas encore de prétendre à tisser de vrais liens avec ces nouveaux visages enthousiastes, quelques sourires, des mimes, des rires de nos mimes, on se rentre peu à peu dans l'équipe malgré tout !
Le projet qui commence réellement à se mettre en place c'est celui de Celil, le dernier membre de l'équipe de Koza, ami d'Emir et d'Aylin depuis longue date, ils ont créé l'assoc ensemble. Ce projet s'étalera jusqu'en avril 2014 et accueille des personnes handicapées de tous âges de la ville. Celil aidé d'une quinzaine de bénévoles et de quelques professionnels leur offrira des cours de natation adaptée puis des leçons de plongée. Projet très intéressant, tout le monde est motivé ! Et on commence les séances, échauffements, répartition des groupes, certains des participants s'avèrent être déjà de bons nageurs. Selon le handicap et sa gravité on innove, les bénévoles commencent à entortiller les participants de matériel mousseux pour les forcer à flotter, puis on trouve la tac-tique, une planche, une frite qu'on lui fixe et hop, tout le monde se met à flotter ! On commence à essayer de se déplacer désormais. En septembre c'est le tout début de ce projet, on expérimente et on se familiarise les uns aux autres.
Ensuite il y a un projet duquel on parle, que l'on prépare, un projet qui existe depuis deux ans déjà : un atelier hebdomadaire d'animation pour les enfants de la communauté ROM/gitane/tzigane, ne sais-je, de la ville - je propose d'utiliser le terme par lequel les Turcs les désigne : Roman. Culture, jeux, ateliers artistiques, une vingtaine de bénévoles plein de résolution s'attellent à la conception de cet atelier qui commencera finalement début novembre.
Mais en septembre, ce qui nous a occupés les plus de temps avec Vitus c'est un projet qu'on avait à écrire nous-mêmes dans le cadre de ce même programme "Jeunesse en action". On s'y met : respect des priorités du programme générales et annuelles, lecture des orientations pédagogiques du programme, d'autres projets... on commence à capter comment ça marche et la procédure à mener et choisissons un thème. Ce sera "la mobilisation des jeunes pour les élections politiques nationales et européennes de 2014". Un titre : "Youth in the urns, politics turns !" (dont je suis plutôt fiérote !). Et on désigne une action du programme dans laquelle inscrire notre projet : Action 1.1 du programme (Youth Exchange) ; on accueillerait des jeunes de Roumanie, Italie et Turquie pour le temps d'une semaine en avril. Et on dégote des assoc partenaires, tout se précise. On fait notre planning, imagine et choisit nos activités, on écrit et écrit, en détaillant tout, nos buts et objectifs, nos méthodes, notre pédagogie, nos pourquois nos comments, nos nos avants et après, nos causes conséquentes, nos raisons raisonnées. On se couche très tard une semaine et demie, puis on le finit à temps pour l'envoyer à la Commission le 1er octobre ce projet. On est excités et fiers... Il n'a pas pu être envoyé. Tant pis, on retentera notre chance en mars prochain, même si on risque de devoir tronquer un peu dans nos idées par manque de temps pour le réaliser. Eeenfin ! C'est l'métier qui rentre, on aura bien utilisé notre cerveau tout ce temps, toujours.
En septembre on retrousse les manches et on rentre dedans. Les choses deviennent plus claires, je me sens plus dans l'équipe, je fais appel à ma créativité, j'ai des idées. A la maison, petit coup de mou niveau ambiance mais je fais face.
Ensuite il y a un projet duquel on parle, que l'on prépare, un projet qui existe depuis deux ans déjà : un atelier hebdomadaire d'animation pour les enfants de la communauté ROM/gitane/tzigane, ne sais-je, de la ville - je propose d'utiliser le terme par lequel les Turcs les désigne : Roman. Culture, jeux, ateliers artistiques, une vingtaine de bénévoles plein de résolution s'attellent à la conception de cet atelier qui commencera finalement début novembre.
Mais en septembre, ce qui nous a occupés les plus de temps avec Vitus c'est un projet qu'on avait à écrire nous-mêmes dans le cadre de ce même programme "Jeunesse en action". On s'y met : respect des priorités du programme générales et annuelles, lecture des orientations pédagogiques du programme, d'autres projets... on commence à capter comment ça marche et la procédure à mener et choisissons un thème. Ce sera "la mobilisation des jeunes pour les élections politiques nationales et européennes de 2014". Un titre : "Youth in the urns, politics turns !" (dont je suis plutôt fiérote !). Et on désigne une action du programme dans laquelle inscrire notre projet : Action 1.1 du programme (Youth Exchange) ; on accueillerait des jeunes de Roumanie, Italie et Turquie pour le temps d'une semaine en avril. Et on dégote des assoc partenaires, tout se précise. On fait notre planning, imagine et choisit nos activités, on écrit et écrit, en détaillant tout, nos buts et objectifs, nos méthodes, notre pédagogie, nos pourquois nos comments, nos nos avants et après, nos causes conséquentes, nos raisons raisonnées. On se couche très tard une semaine et demie, puis on le finit à temps pour l'envoyer à la Commission le 1er octobre ce projet. On est excités et fiers... Il n'a pas pu être envoyé. Tant pis, on retentera notre chance en mars prochain, même si on risque de devoir tronquer un peu dans nos idées par manque de temps pour le réaliser. Eeenfin ! C'est l'métier qui rentre, on aura bien utilisé notre cerveau tout ce temps, toujours.
En septembre on retrousse les manches et on rentre dedans. Les choses deviennent plus claires, je me sens plus dans l'équipe, je fais appel à ma créativité, j'ai des idées. A la maison, petit coup de mou niveau ambiance mais je fais face.